Conseil Supérieur de la Navigation de Plaisance et des Sports Nautiques

Nautisme et Environnement

publié le 3 décembre 2007 (modifié le 8 juillet 2008)


Gérard d’ABOVILLE, Président du Conseil supérieur de la navigation de plaisance et des sports nautiques (CSNPSN), a remis le 1er décembre 2007, au salon nautique, à Jean-Louis BORLOO, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables, le rapport "Nautisme et Environnement", sur l’impact de la pratique du nautisme.

Ce document a été établi par le groupe de travail "Environnement" du CSNPSN dont le rapporteur est Grégoire DOLTO. L’objet de ce document est d’exprimer un avis sur l’impact environnemental du nautisme et de proposer des orientations au gouvernement, aux collectivités territoriales, et bien évidemment aux acteurs du nautisme.

Ce rapport met à jour celui de 1992 qui était intitulé "Objectif : rejet zéro".

Dans ce rapport, le CSNPSN préconise en particulier trois orientations :
- la mise en place d’observations pour quantifier l’impact effectif du nautisme sur l’environnement ;
- la mise à disposition de produits 100% biodégradables pour les plaisanciers
- le respect des limitations de vitesse à proximité de la côte (la bande de 300 mètres réservée à la baignade) et dans les mouillages.

Quantifier l’impact effectif du nautisme sur l’environnement

En 1992, le rapport "Objectif : rejet zéro" avait dressé le constat que la plaisance polluait de façon infime.

Aujourd’hui le nouveau rapport confirme cette observation. Cependant, les mesures le font apparaître de façon marginale, car ces dernières sont destinées à contrôler les pollutions d’origine terrestre, qui représentent 80% de la pollution des mers.

Par exemple : les peintures anti-salissures utilisées par les navires de plaisance ne contiennent plus d’irgarol depuis des années, alors que ce produit continue à être utilisé dans le bâtiment et se retrouve dans certaines eaux maritimes.

Des produits 100% biodégradables pour les plaisanciers

Aujourd’hui les produits domestiques vendus par exemple pour la vaisselle ou la propreté corporelle sont biodégradables à 80% en 28 jours. Des produits biodégradables à 100% sont disponibles sur le marché, mais sont très difficiles à identifier en tant que tels.

Le respect des limitations de vitesse à proximité de la côte

Le niveau de bruit est lié à la vitesse. Il doit être supportable pour les hommes comme pour les animaux aquatiques.

Les vagues produites par les engins motorisés rapides abîment les rives et sont source de danger pour les petites embarcations.

Télécharger le rapport " Nautisme et Environnement (format pdf - 1.4 Mo - 03/12/2007) ".